De l’écrit à l’écran
par

Adapter, c’est traduire. Traduire, c’est trahir.
N’est-ce-pas ce que dit l’adage ? En fait, passer de l’écrit à l’écran, c’est transformer le lecteur en spectateur, le conduire à éprouver une dramaturgie.
Quand Renoir, avec Une partie de Campagne, et Santelli, avec l’Enfant, adaptent Maupassant à l’écran, ils invitent à redécouvrir la poésie de l’eau, à regarder au-delà des personnages, à prendre la mesure des retournements si fréquents dans l’oeuvre de Maupassant. Comme toute lecture, l’adaptation est un travail d’interprétation. L’adaptation est échange.
L’étude conjointe des nouvelles et des films, par ses va-et-vient constants, permet de comprendre comment les images, par la logique qui leur est propre, peuvent féconder une lecture et déboucher sur une poétique.
Du texte à l’image
Fidélité
L’enregistrement, la syllepse et le code
De Renoir à Santelli
L’eau, miroir ambigu et profondeurs secrètes
UNE PARTIE DE CAMPAGNE - L’instant - Le reflet - Des profondeurs attirantes - Les pouvoirs de l’eau
L’ENFANT - Omniprésence géographique : la Normandie - L’eau et les femmes de Jacques
Derrière les personnages
Apparitions, disparitions - L’Enfant - Une Partie de campagne
Un regard froid ? - Une Partie de campagne - L’Enfant - De L’Enfant à Une Partie de campagne
Henri, Henriette, Jacques et Berthe ou la mutation
Moi, nous et les autres ou la conspiration
La parole, l’image et les actes
Observations sur l’énonciation
Valider, invalider - L’Enfant - Une Partie de campagne
Evaluer - Une Partie de campagne - L’Enfant
Suggérer, désigner, montrer
Le rêve de la ligne droite
Le temps L’Enfant - Une Partie de campagne
L’espace - Une Partie de campagne - L’Enfant
Une dramaturgie du quotidien
Retournements
Variations
Les textes
- Une Partie de campagne - L’Enfant - Le scénario de l’Enfant