Orient, ce mot est à lui seul un voyage dans l’espace et dans le temps et c’est à un voyage inattendu que nous convient ces « passeurs de rives », aussi différents qu’ont pu l’être le géographe al Idrîsî, l’érudit maronite Abraham Ecchelensis, Antoine Galland, « l’inventeur » des Mille et une nuits et Mardochée Naggiar, le grammairien.
Tous ont contribué à développer des liens et faire circuler des savoirs entre l’Orient et l’Occident ; pourtant les contacts n’ont jamais été de soi. Chacun de ces parcours témoigne de la richesse et de la complexité des échanges qui unirent les deux rives de la Méditerranée entre le XIIe et le XIXe siècles.
Sommaire
Introduction
Alice Cardoso
Al-Idrîsî : un « passeur de rives » entre l’Orient et l’Occident au XIIe siècle ?
Catherine Le François
Un érudit libanais dans la « République des Lettres » : Abraham Ecchellensis ou Ibrahîm al-Haqilânî (1605-1664)
Bernard Heyberger
Antoine Galland (1646-1715) : « un savant en langues orientales » à l’origine des Mille et nuits
Sylvette Larzul
Mardochée Naggiar et l’orientalisme européen
Lucette Valensi