Le bac, premier diplôme universitaire depuis sa création, est souvent considéré dans notre pays comme un rite de passage à l’âge adulte. Le lycée (général, technique ou professionnel) est le lieu d’étude qui permet de l’obtenir. Depuis les années 1950 lycées et bacs ont évolué de façon à s’ouvrir à 80 % d’une classe d’âge. Mais les dernières réformes rebattent les cartes et font du lycée et du bac des outils de sélection à l’entrée dans le supérieur !
N’est-ce pas l’annonce de la disparition de l’école de la République ? N’est-ce pas aller vers un plus grand déterminisme social ? Mais n’est-on pas obligé d’aller vers une réforme du Bac ? Celui-ci n’est-il pas trop complexe ? Trop cher ? Le lycée, n’est-il pas le lycée des filières infranchissables ?
Les auteurs tentent de répondre à ces questions en changeant de perspective. Ils interrogent l’histoire, comparent d’autres situations en Europe, et regardent plus particulièrement les réformes du lycée et du bac sous l’angle politique.