Coûteuse, l’étude du milieu océanique a toujours dépendu des monarques ou des gouvernements, suivant leur volonté d’étendre leur pouvoir sur les mers. La France fut ainsi présente sans interruption de 1766 à 1840 grâce à ses grands marins, accumulant les connaissances et enrichissant les collections du Muséum national d’histoire naturelle.
Quand on s’avisa de rechercher l’origine de la vie dans les océans, les évolutionnistes (Lamarck, Darwin) comme les tenants du fixisme (Cuvier) s’appuyèrent tous sur la biologie marine pour faire triompher leurs idées respectives ! L’océanographie biologique ne deviendra toutefois une science à part entière qu’au début du XXe siècle.
Entre les deux guerres, ce fut Monaco qui finança les grandes recherches océanographiques puis, après la Seconde Guerre mondiale, la France devint le pays pionnier de l’exploration sous-marine.
Abordant le fonctionnement des écosystèmes, l’océanographie biologique fait désormais le lien entre l’écologie terrestre et les autres disciplines de l’océanographie.
Ce livre intéressera aussi bien les spécialistes du domaine que les enseignants de SVT et les lecteurs de la presse scientifique de vulgarisation.