Ce livre est le premier de la collection Inflexions dirigée par Jean Rosmorduc.
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On dit souvent que la biologie a pris le tournant évolutionniste sous l’impulsion de Darwin, tandis qu’avec le transformisme, Lamarck s’en serait tenu à l’idée de transmission des caractères acquis. Ce livre montre, textes à l’appui, qu’il s’agit d’une idée fausse.
Héritier du siècle des Lumières, fils de la Révolution française, Lamarck fut l’artisan de la rupture. Après lui, rien ne sera plus comme avant : on osera penser sans recourir à une mystérieuse "force vitale". En partant de son patient travail d’observation et de classement du vivant, Lamarck a véritablement fondé le concept d’évolution du vivant - concept central de la biologie actuelle. Sa synthèse relie tous les êtres vivants dans un système en perpétuelle transformation, incluant l’origine de l’Homme et celle des premiers êtres vivants. Avec Darwin, continuateur du transformisme lamarckien, l’évolution s’enrichira bientôt d’une théorie explicative élaborée ; la vision évolutionniste du vivant, déjà admise par la communauté scientifique, fera ensuite autorité bien au-delà du monde savant.
Historien des sciences, Goulven Laurent montre ici comment est apparu le transformisme et comment il fut élaboré. Ecrit dans une langue limpide, fondé sur des textes souvent méconnus - ceux de Lamarck et ceux de ses prédécesseurs comme Linné ou de ses successeurs comme Darwin -, le récit de Goulven Laurent intéressera les lecteurs de tous horizons.
Revue de presse - extraits
Bulletin critique du livre en Français, 05/2002
"[...] ce livre aidera à faire comprendre que c’est en France avec J-B Lamarck, à partir de 1800 dans ses cours au Muséum [...] qu’a été fondée la première véritable théorie de l’évolution. [...] Ce livre intéressera des lecteurs de tous horizons."
Pour la Science, N°296, juin 2002
Certains personnages, comme Georges Cuvier ou Charles Darwin ont connu de leur vivant et bien au-delà, une écrasante notoriété. En revanche, l’image de [...] Lamarck est restée longtemps bien terne : on l’a réduit, en se gaussant, à celui qui croyait en l’hérédité des caractères acquis (et ceci, malgré le fait que cette idée fausse a été reprise par Darwin lui-même) [...] Lamarck sort enfin de son purgatoire et la postérité est en train de l’admirer comme l’avait prédit sa fille. [...] une excellente introduction à la pensée de Lamarck.[...] G. Laurent [...] insiste sur la complémentarité de Lamarck et de Darwin. Sa démonstration est convaincante.
Michèle Febvre